MapoHème n’est pas une entreprise comme les autres. A l’aide d’une cosmétique solidaire, elle a décidé d’apporter une réponse aux défis sociaux et environnementaux.
Découvrons ensemble l’histoire de Delphine, Mélanie et Natacha dont l’objectif est de faire bouger les lignes de l’insertion avec la marque MapoHème !
Laissez-vous porter par une cosmétique solidaire…
L’histoire commence avec Delphine, il y a 14 ans, à la naissance de son premier enfant. Elle trouve qu’il n’y a pas assez de transparence sur les contenus des produits et qu’il est difficile d’en trouver de qualité. Elle décide alors de se tourner vers le bio et en tant que consommatrice exigeante et méfiante, elle commence à fabriquer ses produits elle-même. En effet, au-delà de la difficulté à trouver des produits cosmétiques de qualité, elle se heurte aussi à un triste constat, celui de l’omniprésence du plastique non recyclé qui compose les contenants.
Nous sommes alors aux prémices de MapoHème. A cet instant, c’est une nouvelle aventure entrepreneuriale qui est en train de se dessiner.
Retour dans les années 50. L’arrière-grand-père de Delphine est savonnier-parfumeur à Nantes. Il fabrique des cosmétiques solides et zéro déchet en proposant du dentifrice solide, des savons pour la toilette et des savons à barbe pour se raser.
Lorsque Delphine décide de fabriquer elle-même ses produits, elle fait appel à la tradition familiale et c’est son père qui la forme à la méthode ancestrale de saponification à froid.
C’est une évidence. L’objectif est simple : « poursuivre dans la continuité de cette tradition familiale (sans plastique !) et apporter une réponse aux défis sociaux et environnementaux de notre époque ». Remettre le savoir-faire artisanal, fait main, au centre de la cosmétique.
Lors de son constat sur la transparence de la cosmétique et la présence de plastique trop importante, Delphine remarque également que trop de personnes sont encore exclues du monde du travail.
L’engagement se renforce avec la volonté d’intégrer une dimension sociale au cœur de cette belle aventure. Les objectifs sont clairs : « matières premières issues de l’agriculture biologique, emballages sans plastique, tous réutilisables ou compostables, circuits privilégiés, une garantie de conditions de travail éthiques, cosmétiques 100% biodégradables ».
MapoHème est née et à sa tête, nous retrouvons trois fondatrices :
Delphine, dont on sait que la cosmétique est avant tout une histoire de famille.
Mélanie, qui dispose d’un diplôme de travailleuse sociale et une solide expérience de 18 années en tant que mandataire judiciaire à la protection des majeurs. Ses compétences sont essentielles à l’aventure MapoHème.
Natacha, qui a obtenu un DUT de chimie et une licence professionnelle sur la Valorisation et la Commercialisation des Plantes Aromatiques. Elle apporte une valeur ajoutée sur le plan technique pour tout ce qui a trait à la formulation et fabrication des produits.
Concernant l’engagement social, l’entreprise agit à plusieurs niveaux : insertion, autisme, ESAT.
L’insertion: elle emploie des salariés en insertion et les accompagnent vers l’emploi durable. Les contrats d’insertion sont de 2 ans max.
L’autisme: elle travaille en tandem avec une fondation pour l’insertion des personnes autistes dans le milieu ordinaire.
Les ESAT: la marque a fait le choix de confier la réalisation de tous ses accessoires à deux ateliers locaux (ESAT) qui emploient des personnes en situation de handicap.
Afin de lutter contre les inégalités et les exclusions, la marque a décidé de salarier les personnes en insertion. De plus, elle souhaite également rendre l’insertion professionnelle plus accessible aux femmes. Celles-ci ne représentent que 33% des effectifs dans les entreprises d’insertion selon le rapport publié par la Fédération des entreprises d’insertion en 2019. Ce sont souvent des domaines d’activité dans lesquels on retrouve des métiers dits traditionnellement masculins (bâtiment, travaux publics,…)
MapoHème a également choisi d’implanter son local au sein d’un quartier prioritaire de la ville de Saint-Nazaire.
Forte de toutes ces actions, la marque a reçu l’agrément ESUS. Cela signifie que c’est « une entreprise solidaire qui produit des biens ou des services à forte utilité sociale et/ou environnementale ». Les objectifs sociaux ont un impact sur le compte de résultat ou la rentabilité. La recherche du profit n’est pas son but premier.
Tous les produits sont fabriqués sans huile essentielle. De fait, les savons peuvent être utilisés par toute la famille. Saponifiés à froid et 100% biodégradables, ils font du bien à notre peau mais également à notre environnement !
Dans les différents produits proposés, on retrouve le baume douceur et le déodorant qui sont 100% naturels avec 99,9% d’ingrédients biologiques.
Laissez-vous tenter par ces produits aux propriétés multiples !
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